le peuple le plus malhonnête du monde

Youare here: Home 1 / Clearway in the Community 2 / Uncategorised 3 / le peuple le plus intelligent du monde maroc 12th June 2022 / in chopin sonata 2 analysis / by Leplus important, et je pensais que c'était clair vu que j'ai 46 ans, c'est que je ne prône absolument pas la violence» «Il y a eu 4 ans de boulot, l'objectif? C'était la Coupe du Monde. RegardezAustralie, un peuple aborigène devient le gardien de Daintree, la plus vieille forêt tropicale du monde (1) - GEO sur Dailymotion. Recherche. Bibliothèque. Se Quelest le plus beau pays du monde en 2021 ? Cette année, c’est un pays frontalier à la France qui est mis à l’honneur. En effet, l’Italie a est élu le plus beau pays du monde en 2021!Il faut reconnaître que ce pays a tout pour plaire. L’architecture, la cuisine ensoleillée, l’histoire et l’accent chantant, nous font voyager dans un autre monde! Avecpresque le double de la population en France, le Mexique est en 10e position. Enfin, le Mexique avec ses presque 129 millions d’habitants, ferme le top 10 des pays les plus peuplés. Cela nonton film us x her subtitle indonesia. J’ai longtemps pensé que mon grand frère était l’homme le plus violent et cruel qui soit, capable tout à la fois de me faire des gros bobos et de me confisquer la gameboy pour une durée indéterminée. Mais je me trompais. Certains peuples le dépassent d’une courte tête dans tout ce qui concerne la soif de sang et l’amputation forcée. 1. Les Aztèques Les Aztèques pensaient que la fin du monde surviendrait tous les 52 ans si les dieux n’étaient pas assez forts pour l’en empêcher. Et quel meilleur moyen pour donner la force aux dieux que de buter des bataillons de gens ? Pour être certains de leur coup, ils sacrifiaient jusqu’à personnes par an, ce qui réglait aussi tout problème de surpopulation. La technique de mise à mort faisait rêver aussi puisqu’on ouvrait le bide des sacrifiés encore conscients pour leur arracher le cœur, avant de manger leur corps. Bam, problème de bouffe réglé aussi. Des petits malins ces Aztèques. Et vu qu’ils n’avaient pas la PAC, leur agriculture n’était pas toujours au top non plus. Du coup, en période de sécheresse, ils torturaient des enfants pour offrir leurs larmes au dieu de la pluie. Dire que s’ils avaient connu les oignons, des centaines de gosses auraient été épargnés. Pas de bol. 2. Les mongols On ne forme pas le deuxième empire de l’Histoire sans faire quelques victimes collatérales. Du coup, entre le XIIIème et le XIVème siècle, les mongols ont massacré plusieurs millions de gens, entre la Chine et l’Europe de l’Est grâce à des soldats nombreux, disciplinés, et extrêmement bien entraînés. Mais bon, ils étaient surtout spécialisés dans la guerre psychologique. Pour impressionner leurs adversaires, ils n’hésitaient pas à massacrer des villes entières, à se livrer des viols de masses et à faire des pyramides de têtes devant les murs des villes qu’ils voulaient prendre. Haha, quelle bande de déconneurs. 3. Les Comanches Tribu d’Amérique du Nord, les Comanches n’étaient pas trop d’accord quand les yankees sont venus s’installer chez eux et ils leur ont fait comprendre de façon assez claire. Malgré leurs armes primitives faites d’os et de cailloux, les soldats américains baltringuaient dès qu’il fallait s’y frotter. Il faut dire que les mecs ne se battaient pas frontalement, c’était des vrais ninjas qui se glissaient derrière toi et t’égorgeaient sans que tu t’en rendes compte. Et croyez-moi, c’est désagréable. Le fait que leurs coiffeurs rasaient le crâne de façon définitive à leurs ennemis encore vivants a pu jouer sur la peur qu’ils inspiraient. 4. L'empire romain Pour contrôler toute la méditerranée et même plus, il faut pas juste demander poliment, et ça, les ancêtres de la pizza l’ont bien compris. Ils n’ont pas hésité à donner 2-3 coups de latte aux locaux pas toujours chauds pour donner leurs baraques à des mecs qui allaient leur voler la coupe du monde 2000 ans plus tard. Pour enfoncer un peu le clou, ils n’hésitaient pas à humilier leur ennemis en place publique une fois vaincus. Ce genre de mec insupportable qui fanfaronne quand t’es tombé sur sa rue de la paix avec 2 hôtels. Mais ce qui est cool avec les romains, c’est que c’était pas uniquement des psychopathes en temps de guerre, puisque leurs loisirs consistaient aussi à voir des mecs se faire déchiqueter devant une foule en délire. Des gens charmants. 5. Les celtes Les Celtes regroupent plusieurs peuples de l’antiquité de Grande-Bretagne et France. Et c’est probablement les gens qui se rapprochent le plus de l’image mentale que vous vous faites des barbares. On pourrait résumer leur culture en un slogan La tête est une fête ». Il faut dire qu’il aimaient beaucoup cette partie du corps. Tellement qu’ils en accrochaient sur leurs charrettes, autour du cou de leur cheval, devant leurs maisons, et en donnaient probablement à leurs enfants en doudou pour ne pas qu’ils fassent de cauchemar. Les chefs ennemis vaincus avaient la chance de voir la leur embaumée pour être conservée et accrochée au mur dans la maison des guerriers. Oui, exactement comme les chasseurs mettent une tête de cerf dans leur baraque aujourd’hui, c’est ça. 6. Les Maoris Avant de péter des gueules sur un terrain de rugby, ils pétaient des gueules dans la vraie vie. Une histoire de culture. Mais il y a un truc qu’ils ont arrêté, et le XV de France les en remercie, c’est de manger leurs ennemis une fois vaincus, pour absorber leur force. Pendant très longtemps, les relations des occidentaux avec eux étaient légèrement tendues à cause de leur politique d’immigration légèrement rigide qui consistait à tuer toute personne les approchant. La tuile. 7. Les Spartiates Ce qu’on voit pas dans 300, c’est que dans cette société, chaque homme était un soldat. Même si tu voulais être footballeur ou astronaute comme tout bon petit garçon. Tous les autres taffs étaient faits par les femmes ou par des esclaves. Bon, vous vous doutez qu’une société dans laquelle tout le monde est armé, forcément elle est guerrière, c’est pas juste pour se défendre d’éventuels envahisseurs. Du coup ils ont massacré plein d’autres grecs, mais c’est aussi vrai qu’ils ont déboîté des perses venus leur chercher des noises. Il y a un autre truc à savoir sur cette civilisation pacifique, c’est que le seul moyen d’avoir sa pierre tombale était de mourir au cours d’une victoire. Du coup, techniquement, les mecs de 300 auraient été jetés à la benne. Cheh. 8. Les Espagnols Quand les Conquistadors débarquent au Nouveau Monde, ils sont confrontés à un problème de taille comment exploiter des terres riches mais qui appartiennent à des indigènes largement supérieurs en nombre et en légitimité ? C’est finalement assez simple d’abord vous les montez les uns contre les autres pour qu’ils fassent une partie du travail eux-mêmes, ensuite vous laissez les maladies que vous leur avez amenées faire leur taff, puis vous terminez en vous battant fusil contre lance, laissez mijoter quelques années à feu doux, et c’est prêt ! Vous pouvez désormais vous approprier leurs terres et les vendre en esclavage, ça leur apprendra à pas être blancs, Européens, et chrétiens comme tout le monde. 9. Les Angles Peu connus, les Angles étaient une tribu germanique venue s’installer en Grande Bretagne vers les Vème et Vième siècles, sans passer par la procédure classique de demande de visa. Il existe peu de sources les mentionnant, mais aucune qui ne rappelle à quel point c’était des tarés sanguinaires venus niquer des mères. Avec eux, il valait mieux arrondir les angles mdr partaj si ta kompri. Les bretons sur place se sont carrément fait grand-remplacer, et aujourd’hui si les habitants de cette partie de l’île s’appellent les anglais, c’est pas pour rien. 10. Les Huns Originaires des mêmes régions que les Mongols, mais quelques siècles plus tôt, leur culture est assez similaire à celle mentionnée plus haut ils gagnaient des batailles au bluff en montrant à leurs ennemis qu’ils étaient pas venus jouer aux cartes, via des grands feu de joies sur des villes vaincues, ou encore ce qu’ils appelaient des massacres pédagogiques », parce que finalement ils ne cherchaient qu’à éduquer l’humanité. Ils entretenaient volontairement leur image de gros déglingos en poussant des cris de sauvages au combat, ce qui a pas mal marché en Europe quand ils sont venus visiter vers la fin du IVème siècle. Ils arrivaient souvent à obtenir des rançons ou des redditions de villes juste en venant demander, tellement leur présence faisait se salir les pantalons européens. Les Marocains Selon une étude publiée dans le magazine Nature, les Marocains sont le peuple le plus malhonnête de la planète. Un seul pays, également africain, égale le étude, menée par l’Université de Nottingham et récemment publié par l’hebdomadaire scientifique Nature, révèle que les Marocains sont le peuple le plus malhonnête du monde. Le royaume partage sa première place avec un seul pays, également africain la TanzanieLes chercheurs britanniques ont développé l’indice de "prévalence de violation des règles" pour comparer 159 pays. Pour ce faire, ils ont analysé des données officielles disponibles à partir 2003 sur la fraude politique, l’évasion fiscale et la corruption dans chacun de ces C’est une véritable bousculade, on se précipite pour ne pas manquer de déposer sa candidature à la présidentielle dont les contours, les conditions, l’environnement restent pourtant non bien définis. Une course effrénée à la magistrature suprême a aveuglé ceux qui prétendaient être les colonnes de défense des intérêts du peuple, jusqu’à devenir incapable de réaliser le caractère illusoire des promesses rusées du dictateur qui les a martyrisés, eux et tout le peuple congolais, pendant si longtemps. N’est-ce pas que c’est de l’idiotie que de placer la charrue devant le bœuf et de prétendre que ce dernier devrait le faire avancer? C’est le cas des fameux leaders de l’opposition congolaise qui, au lieu de s’atteler avant se rassurer que les conditions nécessaires pour la tenue des élections véritablement démocratiques et transparentes sont réunies, se précipitent à aider ceux qui ont préparer la fraude et la mascarade pour maintenir un système de dictature et de prédation à atteindre le plus vite leurs objectifs. De ce fait, il y aurait nécessité de s’interroger avant tout quel genre de résultat aura-t-on avec l’utilisation des machines à voter dont le logiciel est déjà truqué en faveur de celui qui les a fait commander pour se rassurer de sa propre victoire? Que peut-on attendre d’une Commission Electionale CENI entièrement vouée au service du pouvoir en place qui lutte pour sa pérennisation dans le temps et dans l’espace ? Comment croire aux scrutins libres, démocratiques, quand on est chaque jour témoin de la répression que prépare Joseph Kabila pour transformer les opérations de vote en carnage des populations ?… Il y a lieu d’interpeller vivement la conscience de tous ceux-là qui, prestant au nom de l’opposition et de la défense des intérêts du peuple, semblent se laisser aveuglement entrainer dans une mascarade qui ne portera qu’à sauver le bourreau de la Nation qui se trouve pourtant déjà bien enterré par sa gestion calamiteuse des choses publiques et par ses innombrables crimes. Nous sommes obligés de les interpeller personnellement pour qu’ils sachent que le peuple les surveille dans ce genre de comportement nonchalant. Moise Katumbi, Felix Tshisekedi, Martin Fayulu, Freddy Matungulu, Vital Kamerhe, Noël Tshiani, Jean Pierre Bemba, Monique Mukuna, ne doivent pas perdre de vue que tout le peuple congolais les observe avec la plus grande attention. Certes, aller aux élections, c’est le souci de tout congolais. Mais, immédiatement le peuple attend de ses véritables leaders des actions qui devront supprimer toute tentative d’utiliser la machine à voter, ramener un véritable climat de décrispation politique, garantir la liberté des citoyens à répondre au rendez-vous des urnes sans oppression ni répression. Manquer à cette tâche préalable et indispensable, c’est prouver combien on est malhonnête et escrocs vis-à-vis du peuple dont on continuerait à buser de la confiance. Ce sont tous ces paramètres qui constituent aujourd’hui le thermomètre par lequel sera mesurée la méritocratie des futurs dirigeants du pays. Tout le monde s’interroge quel vaccin aurait subitement inoptisé ces opposants en qui le peuple regardait déjà ses prochains héros libérateurs. D’emblée, de nombreux soupçons ont surgi, entre autres sur les raisons de leur engouement à évoluer dans un sens qui redonne largement des nouvelles chances à Joseph Kabila et son système, sur les sources de financement du dépôt de leurs candidatures quand on constate que beaucoup d’entre eux ne sauraient réunir de leur propre force le montant de 100 mille dollars requis à cet effet… Enfin, il n’est pas nullement assez tard pour que ces vaillants combattants de l’opposition se ressaisissent et se rachètent devant le peuple qui a la commande de leur cotation. Ceci n’est possible qu’en répondant aux attentes du peuple relatives à la contestation de l’utilisation de la machine à voter, au plan kabiliste » de déstabiliser les élections par des actes terroristes et des répressions, car il est absolument inutile de continuer à se comporter de manière à accompagner Kabila et son système dans ses manœuvre de pérennisation, quand on a toutes les preuves que des élections libres et transparentes ne lui permettraient jamais d’obtenir plus d’un pourcent de voix des électeurs véritablement congolais. Kazadi Joseph Bondeko Kinshasa. ©Beni-Lubero Online. Deux scientifiques allemands ont élaboré un classement mondial de l’honnêteté, et ce parmi 23 pays. Le constat peut sembler évident, mais n’avait jamais été réellement quantifié lorsque les institutions fonctionnent bien, les personnes sont, à titre personnel, plus honnêtes. Les travaux de recherches ont été réalisés par deux scientifiques des universités de Munich et de Bonn Allemagne, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 9 mars 2016. Le but était de mesurer, par le biais de neuf indicateurs économiques, institutionnels et sociétaux, le niveau d’honnêteté relatif à 23 pays choisis sur tous les continents. Les indicateurs choisis par les chercheurs sont variés, parmi eux les droits politiques, l’économie souterraine, le contrôle du pouvoir exécutif, la lutte contre la corruption, les processus d’élection ou encore l’efficacité gouvernementale. Un classement a donc été élaboré par le biais de ces données, dans lequel la France et les États-Unis sont par exemple absents. Le classement place la Suède en tête, suivie du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de l’Autriche. À l’inverse, les trois derniers et considérés comme les pays les plus malhonnêtes » sont la Chine, le Guatemala et le Maroc, bon dernier. L’étude allemande n’est pas destinée à décerner des récompenses ou descendre » certains états, surtout qu’il existe 197 pays au total et que le classement n’en laisse apparaitre que 23. Cependant, il s’agit d’avoir des indications sur le rapport entre l’honnêteté des populations avec le fonctionnement politique et la justesse des institutions. L’étude a été menée en prenant en compte la participation de 2568 ressortissants des pays figurant dans le classement. Les volontaires ont été soumis à un test psychologique qui se révèle être un standard. En effet, les participants devaient, à l’abri des regards, tirer un dé et noter leurs résultats. Lorsqu’ils jetaient le dé, le 1 leur rapportait 1 euro, le 2, 2 euros, etc., sachant que le 6 ne rapportait rien. Sur un grand nombre de tirages, les résultats doivent être assez uniformément répartis entre le 1 et le 6. Cependant, comme les valeurs 4 et 5 rapportent le plus d’euros et que les participants notent eux même leurs résultats, ceci est un véritable indicateur d’honnêteté. Ainsi, les chercheurs ont observé des déséquilibres, avec plus de 4 et de 5 que de 1 et de 6. Des corrélations ont été faites entre la nationalité des moins honnêtes parmi les volontaires et la malhonnêteté » de leur pays d’origine. Selon les chercheurs, le fonctionnement des institutions influence l’honnêteté des ressortissants. Ils préconisent, comme beaucoup d’autres, des institutions transparentes, un comportement fiable des élites ainsi que des processus électoraux intègres. Voici un tableau tiré du document universitaire disponible en ligne, donnant les valeurs de la prévalence des violations des règles, des variables économiques et institutionnelles, ainsi que le contexte culturel des indicateurs » Sources Pour la Science – Cerveau & Psycho Des réfugiés Rohingyas manifestent dans un camp de réfugiés à Ukhia, au Bangladesh, le 25 août 2022 uz Zaman A grand renfort de banderoles et de slogans, cette communauté majoritairement musulmane s'est rassemblée dans le dédale de Cox's Bazar, plus grand camp de réfugiés au monde. Nombreux en ont profité pour exiger l'abrogation d'une loi birmane de 1982, qui les a privés de leur citoyenneté dans leur pays d'origine, à majorité bouddhiste. "Dès que nous aurons retrouvé nos droits en Birmanie, nous aimerions rentrer chez nous", souhaite Zahid Hossain, 65 ans. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Environ Rohingyas ont fui une brutale offensive, lancée par l'armée en Birmanie, il y a exactement cinq ans jeudi, et ont trouvé asile au Bangladesh voisin, où se trouvaient déjà plus de réfugiés, victimes de précédentes violences. Ces milliers de Rohingyas, pour la plupart vêtus d'une chemise et longyi sarong traditionnels birmans, se sont alignés pacifiquement pour cette "Journée de commémoration du génocide". "Des générations pourraient être affectées si nous manquons à notre obligation de défendre les Rohingyas et tous les habitants de Birmanie, leurs droits fondamentaux et leur dignité", déclarait jeudi Noeleen Heyzer, émissaire de l'Onu pour la Birmanie, après une visite dans les camps. - "égorgée" - En mars, les Etats-Unis ont pour la première fois reconnu que des Rohingyas avaient été victimes d'un "génocide" perpétré par l'armée birmane. "Seuls les Rohingyas peuvent comprendre la douleur du 25 août. Il y a cinq ans, ce jour-là, près d'un million de Rohingyas ont été déplacés. Ce jour-là, en 2017, plus de 300 de nos villages ont été réduits en cendres", déclare Maung Sawyedollah, un jeune chef communautaire, en tête du cortège à Kutupalong. Les Rohingyas survivent, entassés dans des camps insalubres, et refusent de retourner en Birmanie tant qu'ils n'auront pas obtenu des droits de citoyenneté et des garanties de sécurité. "Tout ce que nous voulons, c'est un retour sûr et digne dans notre patrie", explique Sayed Ullah, un haut responsable de la communauté rohingya. "Malheureusement, nos appels restent lettre morte". "La communauté internationale ne fait rien. Ici, dans les camps, nous moisissons sous des abris de bâches et de bambous, nous survivons à peine grâce à l'aide sociale", déplore-t-il. Des veuves, des mères qui ont perdu leur enfants, des victimes de viols, pleurent au souvenir des horreurs subies. "Ils ont brûlé notre maison. Ma mère s'était terrée dans la maison. Ils l'ont traînée dehors. Ils lui ont d'abord coupé les mains, puis l'ont égorgée", se souvient Sufia Khatun, 42 ans. - "Prison pour Rohingyas" -Le Bangladesh refuse de pérenniser la présence de ces centaines de milliers de réfugiés. Pour désengorger les camps, Dacca a déjà fait transférer quelque réfugiés sur Bhashan Char, un îlot désert, aux conditions naturelles hostiles, dans le golfe du Bengale. Le ministre des Affaires étrangères du Bangladesh, Abdul Momen, arguant de "problèmes environnementaux, sociaux et économiques" causés par l'afflux de Rohingyas, juge que "le rapatriement volontaire et durable est la seule solution à la crise". La Haute-commissaire de l'ONU aux droits humains, Michelle Bachelet, a toutefois prévenu la semaine dernière que "les conditions ne sont pas réunies pour les retours" en Birmanie, régie depuis l'an dernier par une junte militaire à la suite d'un coup d'Etat. Mais la situation sanitaire se dégrade dans les camps, selon une enquête publiée jeudi par Médecins sans frontières MSF, où les cas de dysenterie ont augmenté de 50% par rapport à 2019 et les cas d'infections cutanées, comme la gale, explosent. Les départs de feu y sont également fréquents. En 2021, une quinzaine de personnes ont perdu la vie dans un incendie gigantesque. Quelque 560 personnes avaient été blessées et jusqu'à familles, soit plus de personnes, avaient été déplacées. Les Rohingyas s'inquiètent aussi de la criminalité qui ne cesse d'augmenter. Plus de 100 meurtres ont été commis en cinq ans, dont des chefs communautaires abattus récemment, probablement ciblés par des vendettas d'insurgés. Les jeunes, sans perspectives d'avenir, n'ayant pas le droit de sortir des camps ni de travailler, sont livrés à l'ennui. Ce sont des recrues faciles pour toutes sortes de trafics et d'activités criminelles aux conséquences dramatiques. Sous couvert de l'anonymat, redoutant des représailles de la police bangladaise, un jeune leader communautaire se plaint de leur réclusion dans ces camps "cernés de barbelés". "C'est une prison pour Rohingyas." Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline

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