le bonheur est dans le pré film complet
Lebonheur est dans le pré est un film français réalisé par Étienne Chatiliez sorti en 1995. Le film raconte l'histoire d'un chef d'entreprise qui profite de son incroyable ressemblance avec un
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Onest toujours trop bon avec les femmes Film Complet VF 2016 En Ligne HD Partie 3/10 “Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite, le bonheur est dans le pré, cours-y vite il va filer.” C’est ce que s’empresse de faire le héros du film d’Étienne Chatiliez après avoir échappé à la mort, aux employées de son usine de matériel pour W.C. et . Téléchargez
Malgréun contrôle fiscal, Nicole sa femme, la plus grande emmerdeuse de la terre, malgré sa fille qui le méprise, la vie de Francis va devenir géniale et remplie de Bonheur. En cherchant
Lebonheur est dans le pré. Revue De Medecine Interne - REV MED INTERNE, 2002. Monique Capron. Download Download PDF. Full PDF Package Download Full PDF Package. This Paper. A short summary of this paper. 37 Full PDFs related to this paper. Read Paper
nonton film us x her subtitle indonesia. Par blandine philipponPublié le 15/08/2012 à 0h00 Les vieilles pierres et la gastronomie ne sont pas les seuls atouts séduction du Gers. On y vient aussi pour un certain art de vivre et du shopping décalé. Combien sont-ils encore à s'imaginer que tout bon Gersois qui se respecte passe sa vie en sabots, sous intraveineuse de graisse de canard, que ce qui est tendance à Paris met quinze ans à le devenir dans le Gers, que les films arrivent en salle ici, lorsqu'ils ont déjà quitté depuis belle lurette l'affiche là-bas ? Certes, on ne va pas cracher dans la garbure en même temps que sur cette sympathique image d'Épinal que l'on doit en grande partie au film d'Étienne Chatiliez Le bonheur est dans le pré », de bons gars et de braves filles, un peu rustiques mais si généreux, prétendant sans malice que le confit ce n'est pas gras, voyons ! ». Rustiques, mais chics Mais pourquoi donc faudrait-il que l'authenticité s'accompagne forcément d'une immanquable ringardise ? Dans le Gers, on ne tord pas seulement le cou aux canards. On commence aussi à s'attaquer aux idées reçues. Le Gers, c'est branché. Démonstration d'une journée idéale dans le nord du département, à Lectoure, de 7 heures le matin, jusque tard le soir…Une journée à Lectoure commence impérativement par une visite chez Frédéric et Myriam Biard dont certains n'hésitent pas à prétendre qu'ils sont les meilleurs pâtissiers du Gers. On y trouve en tout cas des viennoiseries à tomber, croissants et brioches en tête et il n'est pas défendu de repasser au 41, de la rue Nationale un peu plus tard dans la journée pour faire honneur à une Dame bleue de Lectoure ou un millefeuille. Pour boire son café, les terrasses ne manquent pas, mais l'on peut aussi préférer la Maison Baudequin et choisir, au fond de la charmante boutique, la petite table installée près de la fenêtre qui donne sur une jolie cour fleurie. Une fois le petit-déjeuner avalé, il n'y a qu'à traverser la rue pour aller se pâmer devant les bijoux en pierres semi-précieuses de Libre Regard. On y trouve notamment les colliers plastrons qui font courir les Parisiennes branchées, déclinés ici en améthyste ou en quartz. Pourquoi ne pas continuer par un petit rafraîchissement, voire un relookage complet en poussant la porte de Jérôme, dit Titou ». N'imaginez pas entrer dans un bête salon de coiffure La Coiffure Autrement est aussi un showroom et dispose d'un espace dédié à l'esthétique et au bien-être. L'on peut donc s'offrir une nouvelle coupe tout en profitant de la galerie d'art et d'un massage ! La matinée est déjà bien avancée. Avant d'aller prendre l'apéro, un peu de shopping s'impose. Toujours rue Nationale, L'Heure des Thés ou L'Atelier proposent petites marques pas chères et sympas ou créations inventives et abordables. Évidemment, pour finaliser votre nouveau look, un passage est conseillé au Galuchat, la boutique d'artisanat d'art du 39, de la rue Nationale, où un collectif d'artistes présente sculptures, céramiques, accessoires en cuir et bijoux, dont quelques pièces en galuchat. So cette intense séance shopping, il est temps de nourrir un peu l'esprit ! L'été photographique de Lectoure » essaime les expos un peu partout dans la ville, sous la Halle, à l'Hôtel de ville, à la Cerisaie, et terrasseÀ l'heure de l'apéritif à Lectoure, vous n'aurez que l'embarras du choix. Si vous êtes en groupe, optez pour un testing chez le caviste. À La Cave lectouroise, Marco et Gégé ont aménagé un petit salon cosy et un comptoir de dégustation pour découvrir tout un assortiment de vins du Sud-Ouest et du Gers en particulier. Mais vous pouvez aussi vous lancer dans la tournée des terrasses. On vous recommande un petit tour chez Bayonne, au café des Sports, une institution locale, particulièrement prisée à l'heure de la divine cochonnaille de chez Pascal Mazzonetto, où il n'est pas rare de croiser l'été, du people en vacances Marc Lavoine et Aure Atika en déjeuner, vous aurez l'embarras du choix bio chez Gaïa, traditionnel au Bar du Coin où l'on a vu se restaurer Sydney Pollack et tout le Gitis de Moscou, léger et goûtu à l'Atelier gourmand ou chez le Gourmet. Après ces agapes, une séance au spa du centre thermal est tout à fait moins que vous ne préfériez le grand air et la vue hallucinante sur la campagne gersoise et ses allures toscanes, offerte par la piscine municipale, panoramique s'il vous plaît, dans les beaux jardins suspendus de l'ancien l'apéritif du soir, les amateurs de cocktails se retrouveront au bar lounge Cigal é Fourmi, où les mojitos, divins, sont décorés d'une petite tranche de melon, touche locale oblige. Au Gourmet, ça mixe régulièrement à partir de 19 heures, la playlist est pointue et il n'est pas rare que le personnel fasse découvrir des vins de petits producteurs déguisés en majorettes ! Pour guincher jusque tard, c'est derrière la Halle qu'il faut poursuivre, à Labo Dégâts où Bastien, Mireille et Guillaume ont le bon goût d'offrir une belle assiette de tapas pour chaque tournée achetée !
Afin de tourner son film Le Bonheur est dans le Pré, Etienne Chatiliez avait choisi en 1995 le département du Gers, connu de tous les gastronomes, fois gras et Armagnac obligent. Si c’était à refaire, peut-être jetterait-il, aujourd’hui, son dévolu sur Dijon, Cité internationale de la Gastronomie et du Vin. Si tel était le cas, il ne manquerait pas de filmer le désormais célèbre Brunch des Halles de Dijon BHD, dont la saison 2 débute le 14 mai. L’affluence journalistique, ce jour-là, au sein du restaurant DZ’Envies montrait à quel point l’annonce de la 2e édition du Brunch des Halles de Dijon était attendue. Et ce n’était pas lié à qu’il est coutume d’appeler, dans notre profession, le journalisme alimentaire… » puisqu’il était 9 h 30 du matin ! Non, les médias se pressaient nombreux pour assister à la conférence de presse dévoilant la 2e saison du désormais célèbre BHD reconduit tous les dimanches à partir du 14 mai et jusqu’au 24 septembre. Les élus dijonnais étaient aussi en nombre dans l’établissement de David Zuddas, véritable chef d’orchestre, avec la municipalité, de cet événement majeur pour l’attractivité du centre-ville. L’année dernière, plus de 10 000 convives ont, en effet, été recensés lors de ces rendez-vous gourmands dominicaux de la Cité des Ducs. Avec l’humilité qui le caractérise, David Zuddas a rappelé que c’était un véritable plaisir d’organiser à nouveau ce bel événement pour Dijon mais aussi pour tous les clients ». Le maire François Rebsamen avait, précédemment, fixé les grandes lignes Le brunch, qui a permis de passer des dimanches exceptionnels, a pris toute sa place grâce à la participation des chefs que je veux remercier. Nous avons décidé de le relancer à nouveau cette année à partir du premier dimanche après l’élection présidentielle ». Et de poursuivre Un budget de 85 000 € a été alloué par la Ville pour ces moments privilégiés où s’expriment pleinement le plaisir des sens mais aussi la joie d’être ensemble ! » François Rebsamen n’a pas, en outre, manqué d’aborder la question du marché dominical Nous avions demandé aux commerçants des Halles d’ouvrir. Certains l’ont fait, d’autres non. C’est leur choix ! Avec le renouvellement de certains commerces, ils seront, qui sait, plus nombreux à voir tout l’intérêt de cette opération dans notre ville où se pressent, je tiens à le rappeler, 3 millions de touristes chaque année ! » L’esprit guinguette Les touristes mais aussi les Dijonnais pourront, en tout cas, bientôt redécouvrir le BHD au sein de ce temple de la gastronomie dijonnaise. Où l’esprit guinguette autour de grandes tablées installées dans les deux grandes allées principales battra à nouveau son plein. Des groupes de musique sont annoncés ponctuellement afin d’accentuer cet esprit festif, auquel participeront nombre d’animations pour enfants et adultes. La Culture sera au rendez-vous, avec des expositions hors les murs » de différents sites dijonnais, tels le Jardin des Sciences ou encore la Bibliothèque municipale. Histoire que Brunch rime aussi avec art ! Et, classement Unesco des Climats de Bourgogne oblige, le Vin fera son apparition à l’occasion de cette 2e saison. A proximité de la Buvette du Marché, un espace appelé la Cave du Brunch sera disposé afin de remonter la route des Grands Crus » dégustations pédagogiques mais aussi vente de vins seront ainsi proposées au public. Dans un cadre bénéficiant d’une nouvelle scénographie, signée par le Collectif A4 Designers et destinée à favoriser encore plus la convivialité », les convives pourront ainsi célébrer autant les viticulteurs que les chefs bourguignons. Car – et vous avez dû patienter jusqu’à la fin de cet article pour découvrir cette liste tant attendue ! – voici les grands noms de la cuisine qui auront la charge d’illuminer cette 2e saison David Zuddas bien évidemment, Stéphane Derbord, Ping Guyen et David Julien Little Italy et Le Bento, Jérôme Brochot l’Impressionniste, Eric Briones Les 3 Ducs, Alexander Krips Le Château Bourgogne - hôtel Mercure, Nicolas Isnard et David Lecomte Auberge de la Charme - Bistrot des Halles, Vanessa Laraque La Causerie des Mondes, Pascal Richebourg L’Emile Brochettes, Franck Schmitt Pépé Joseph, Emeric Buisson La Closerie - Hôtel Philippe-le-Bon, Marc Ogé La Musarde, Hauteville-lès-Dijon. L’Amicale des Cuisiniers de Côte-d’Or venant compléter ce plateau. Et, le rayonnement du BHD ayant dépassé les frontières de la Métropole, Guillaume Royer de l’Abbaye de la Bussière mais aussi le chef étoilé Joël Cesari de La Chaumière à Dole sont aussi annoncés. A noter enfin la participation de l’UMIH Côte-d’Or et du CFA La Noue. Les préparations brunchées » de tous ces pianistes culinaires seront accessibles pour les adultes à un tarif de 25 € et 12 € pour les enfants. Ainsi chaque dimanche, jusqu’au 24 septembre, le bonheur sera dans… l’assiette et dans les Halles de Dijon ! Xavier Grizot Tous les lundis, découvrez le chef et le programme complet des animations programmées le dimanche suivant sur la page Facebook de l’événement Le BHD. Réserver, c’est mieux ! Les places étant limitées à 500 convives, il vous est conseillé de réserver à l’avance. Vous pouvez le faire en ligne ou au guichet de l’Office de tourisme du Grand Dijon. Sachez que la prévente est ouverte pour tous les brunchs du 14 mai au 24 septembre 2017. Office de tourisme 11, rue des Forges, à Dijon, ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h30 ; dimanches et jours fériés de 10h à 18h. Paiement possible par CB, espèces ou chèque. L’achat des brunchs est également possible le jour J dans la limite des places encore disponibles rendez-vous au point accueil-billetterie situé rue Ramey à l’entrée des Halles. Tarifs adulte 25 € ; enfant 12 € Horaires des Brunchs de 11 h à 15 h chaque dimanche
Le bonheur est dans le pré News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires 20 films similaires pour le film Le bonheur est dans le pré Une valise remplie de cocaïne ouvre de nouveaux horizons à un petit avocat... noter de voir Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable àses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. noter de voir Un excentrique New-yorkais laisse de côté sa petite vie confortable au profit d'une existence "bohème", avec tout ce qu'elle comporte d'inattendu. Sa rencontre avec une jeune fille du Sud, met peu à peu en relief les névroses du cynique personnage. noter de voir Un célèbre trafiquant d'armes lègue à sa jeune veuve un château et une importante collection de brevets qui intéresse les services secrets de plusieurs pays. 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Qu’est-ce que le bonheur ? Je m’en réfèrerai tout d’abord à la définition qu’en donne le Littré »[2] BONHEUR [bo-neur ; Ménage remarque que dans les provinces on prononçait bonhur ; ce qu'il condamne ; cette prononciation existe encore dans les provinces du Midi ; elle est tout à fait à rejeter] s. m. 1° Événement heureux ; chance favorable. ♦ Il a eu le bonheur que l'âge ne l'a point miné lentement et ne lui a point fait une longue et languissante vieillesse, FONTEN., Lahire. ♦ Le bonheur peut conduire à la grandeur suprême, CORN., Cinna, II, 1 ♦ Puisqu'il tient à bonheur d'être l'un de nous deux, CORN., Rod. IV, 1 ♦ J'ai craint un ennemi, mon bonheur me le livre, CORN., Héracl. IV, 4 Succès. Le bonheur des armes françaises. Dans ce sens il s'emploie aussi au pluriel. ♦ Il lui pourrait arriver tous les malheurs et tous les bonheurs du monde, VAUGELAS, Remarques. ♦ Depuis un certain temps il lui est arrivé des bonheurs de toutes sortes, TH. CORN., Remarques. ♦ Il est toujours égal au milieu de tous les malheurs et de tous les bonheurs du monde, CHIFFLET, Grammaire, p. 35 ♦ De combien de petits bonheurs l'homme du monde n'est-il pas entouré !, MARIVAUX, dans LAVEAUX Porter bonheur, annoncer, procurer bonne chance. ♦ J'avais fait venir M. Bailli pour me porter bonheur, SÉV., 531 Avoir du bonheur, être favorisé par le hasard. Jouer avec bonheur, être en bonheur, avoir la chance au jeu ; et figurément, jouer de bonheur, réussir contre toute espérance. Familièrement. Au petit bonheur ! Arrive ce qu'il pourra ! Par bonheur, par bonne chance. ♦ Un voyageur Qui s'était muni par bonheur Contre les mauvais temps...., LA FONT., Fabl. VI, 3 De bonheur, se dit dans le même sens. ♦ De bonheur pour elle, ces gens partirent presque aussitôt, LA FONT., Psyché, II, p. 118 2° État heureux, état de pleine satisfaction et de jouissance. Le comble du bonheur. Il n'est pas de plus grand bonheur. Après avoir joui d'un bonheur constant. La vertu fait le bonheur. ♦ Le bonheur des méchants comme un torrent s'écoule, RAC., Athal. II, 7 ♦ Je faisais le bonheur d'un héros tel que vous, RAC., Mithr. IV, 4 ♦ .... Le sort, qui toujours change, Ne vous a pas promis un bonheur sans mélange, RAC., Iph. I, 1 ♦ Le bonheur a cela de la mer et du flux Qu'il doit diminuer sitôt qu'il ne croît plus, MAIRET, Sophon. IV, 1 ♦ Dieux puissants qui veillez au bonheur de la terre, BRÉBEUF, Phars. VII ♦ Le roi qui fait le bonheur de tant de peuples, FÉN., Tél. II ♦ Je ferai votre bonheur, pourvu que vous sachiez en jouir, FÉN., Tél. I ♦ Près du bonheur extrême est l'extrême infortune, M. J. CHÉ., Oedipe roi, V, 4 ♦ Dans le cours de nos ans, étroit et court passage, Si le bonheur qu'on cherche est le prix du vrai sage, Qui pourra me donner ce trésor précieux ?, VOLT., 2e Discours. ♦ Mais quel bonheur honteux, cruel, empoisonné...., VOLT., Orphel. III, 4 ♦ Que sont ces biens peu sûrs, près des plaisirs du coeur ? Tout l'univers vaut-il un instant de bonheur ?, GILBERT, Didon à Énée. ♦ Le vois-tu bien, là-bas, là-bas, Là-bas, là-bas ? dit l'espérance ; Bourgeois, manants, rois et prélats Lui font de loin la révérence ; C'est le bonheur, dit l'espérance, BÉRANG., Bonheur. ♦ Car Dieu mit ces degrés aux fortunes humaines ; Les uns vont tout courbés sous le fardeau des peines ; Au banquet du bonheur bien peu sont conviés, V. HUGO, F. d'automne, 32 Le bonheur éternel, la félicité des élus. 3° Le bonheur de, avec un infinitif, c'est-à-dire la satisfaction intime, le bonheur. Il a eu le bonheur de conserver longtemps sa mère. ♦ Toutes deux d'une si heureuse constitution, qu'elles semblaient nous promettre le bonheur de les conserver un siècle entier, BOSSUET, Marie-Thér. ♦ Le bonheur de lui plaire est le seul où j'aspire, RAC., Brit. III, 8 Avoir le bonheur de, formule de civilité. Depuis que j'ai eu le bonheur de vous voir. 4° Bonheur du jour, sorte de petit meuble où l'on serre les papiers et les petits objets auxquels on tient. ♦ Parfois cependant il range à sa manière ; ce matin, par exemple, il a ouvert le bonheur du jour, et vidé les tiroirs, Mme REYBAUD, dans Rev. des deux mondes, 1er juillet 1859, p. 14 SYNONYME 1. BONHEUR, FÉLICITÉ, BÉATITUDE. Bonheur veut dire proprement bonne chance, et, par conséquent, il exprime l'ensemble des circonstances, des conditions favorables qui font que nous sommes bien. Il a donc un caractère extérieur, objectif, qui en fait la nuance avec félicité. La félicité n'est point liée à ces conditions du dehors ; elle est plus propre à l'âme même ; aussi on ne dira pas la félicité que les richesses procurent ; mais on dira le bonheur qu'elles procurent. La béatitude, qui est du style mystique, est la félicité destinée, dans une autre vie, à ceux qui auront pratiqué la vertu dans celle-ci. 2. BONHEUR, CHANCE., Ce qui distingue ces deux mots, c'est que chance est tout à fait indéterminé, et que bonheur ne l'est pas. Le bonheur est la bonne chance ; tandis que la chance peut être aussi bien mauvaise que bonne. HISTORIQUE XIIe s. ♦ Et j'atendrai.... Joie d'amour, se bon eür m'i maine, Couci, XIV XIIIe s. ♦ [Que] Dame Diex par sa grace lui renvoit bon eür, Berte, XLI ♦ Et miex vient de bon eür nestre, Qu'estre de bons [riches], c'est dit pieça, Lai de l'ombre XVe s. ♦ Et prioit moult gracieusement que chacun se peinast de bien faire la besogne et garder son bonheur, FROISS., I, I, 41 XVIe s. ♦ Paoures humains, qui bon heur attendez, RAB., Garg. I, 58 ♦ Si en allant en quelque voyage ils rencontrent une de ces bestes, ils le reputent de bon-heur, PARÉ, XXIII, 27 ♦ Le pays à qui je dois Le bon-heur de ma naissance, RONS., 431 ÉTYMOLOGIE Bon et heur. L'étymologie, appuyée en cela par la synonymie, montre que le sens propre et primitif est bonne chance, et que le sens qui se rapproche de félicité est secondaire. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE BONHEUR. - HIST. XVIe s. Ajoutez ♦ M'egarant par les champs, du bon-heur adressé, Je decouvre à mes pieds un jouvenceau blessé, DESPORTES, Roland furieux. Difficile de trouver plus complet que cela ! Et pourtant nous pouvons déjà y constater un fait dans le chef de l’homme le bonheur est souvent associé à la chance, à la réussite et cette dernière à l’argent, aux biens matériels où à la position sociale. C’est tellement vrai qu’un grand logiciel de traitement de texte livre, lorsqu’on fait appel à ses cliparts », une multitude de ces derniers représentant des trèfles à quatre feuilles, des billets de loterie ou de banque ! Littré le souligne très clairement Le sens propre et primitif est bonne chance, et le sens qui se rapproche de félicité est secondaire ». Or, dans les faits, le vrai bonheur ne tient pas pas du tout ! à cela, et, contrairement à une idée largement répandue, non seulement l’argent ne fait pas le bonheur mais il n’y contribue pas non plus, du moins pas de manière absolue ou indispensable. Le vrai bonheur réside plutôt dans la maxime épicurienne carpe diem [3]», soulignée magistralement dans un film qui date » déjà un peu le cercle des poètes disparus ». Je suis un homme heureux ! Pleinement heureux, tellement que parfois, aujourd’hui, j’ai envie de le dire, de le crier sur les toits, de le partager, de vous le partager ! Et tant pis pour ceux qui me prendront pour un doux dingue[4] ». Cela semblera peut-être paradoxal à ceux qui croient connaître certains pans de mon existence il est vrai que j’ai traversé des moments difficiles, et sans-doute en traverserai-je encore et surtout que j’en ai fait parfois sinon souvent fait subir, volontairement ou nom, les conséquences à d’autres. Même si, globalement, on peut à ce propos me trouver des circonstances atténuantes », ces dernières ne sont jamais des excuses. Mais l’objet de cette plaquette ne porte pas là dessus il s’agit de vous livrer des recettes » toutes simples, celles du vrai » bonheur… Il y a quelques mois, j’étais devenu une épave, rongée par l’alcool. Et j’ai coulé par le fond… J’en étais victime et j’en éprouvais une culpabilité et un dégoût de moi-même tels que j’ai, à plusieurs reprises – et nombreuses furent celles dont personne ne put ni ne sut être témoin- de mettre un point final à une existence qui m’était devenue insupportable. Aujourd’hui, l’épave est renflouée et surtout réarmée. Elle navigue sur la haute mer de la vie, prête à en affronter sereinement les inévitables tempêtes, prête aussi à donner de l’étrave » dans les glaces qui tenteraient de la stopper, pour s’y forcer un chenal ! Et ceci même si elle ne se croit pas insubmersible comme le Titanic » un raté » est toujours possible, et j’en suis parfaitement conscient. La preuve en est que je connais personnellement des cas de pros » de la santé ou de la santé mentale médecin pédiatre, médecin psychiatre, pasteur[5] ! qui sont passés à l’acte définitif du suicide[6] ! Tout simplement Quelques recettes J’ai opté aujourd’hui résolument pour un rythme de vie qui soit le plus sain possible. En principe[7] je suis levé et actif dès sept heures du matin. Je me couche vers minuit et je lis pendant une bonne heure. Cette lecture peut être sérieuse » ouvrages spécialisés sur des sujets que je veux creuser, revues ou journaux d’info, cours… ou plus futile » BD en tous genre avec une prédilection pour les auteurs de la Ligne Claire » comme Hergé, Jacobs , Franquin ou Peyo. Avant de m’endormir, je fais un bref récapitulatif mental de ma journée. Dans le temps on appelait parfois cela un examen de conscience ». J’évalue aussi, anticipativement ce que sera ma journée du lendemain, si je m’en tiens à mes prévisions qui ne sont jamais un absolu dont je deviendrais l’esclave, ni une sorte de toc [8]» qui s’insinuerait dans mon subconscient. Et comme je crois en Dieu, je le remercie de ma journée passée et lui confie ma nuit et le jour à venir. Je m’intéresse à beaucoup de choses dans la mesure où elles me construisent, m’apportent des plus » et me servent ou servent d’autres personnes dans le simple quotidien. Je suis pleinement conscient de vivre en tant que corps et en tant qu’esprit. Ce constat m’est chaque jour une source d’émerveillement, comme l’est la contemplation de la nature et celle de la création entière. Je bois énormément…d’eau ! Je ne bois absolument plus d’alcool sous quelque forme que ce soit sauf dans la vinaigrette !, j’ai aussi totalement et définitivement cessé de fumer et j’en constate chaque jours les bienfaits toujours plus grands et étonnants. Si je fais bien entendu appel à la médecine dite classique pour me soigner, je m’intéresse aussi de très près à des médecines dites parallèles qui peuvent s’avérer complémentaire, voire aussi, sinon plus efficace dans certains cas. Je pense, par exemple à l’aromathérapie[9]. Je fais beaucoup de marche à pieds et de vélo. Sans doute parce que je suis actuellement sans voiture, ce qui ne m’est nullement un handicap lorsque j’en aurai une à nouveau, je ne l’utiliserai qu’en cas de réel besoin et je continuerai à user de mes jambes. Si ma jument n’était pas décédée l’an dernier, je la remonterais volontiers ! Je préfère passer pour un original, quitte à faire rire, que de verser dans la conformité ou la banalité, source inépuisable de ressentiments , de frustrations et de morosité. Je suis conscient de ce que mon espérance de vie restante pourrait être assez courte[10], ce pourquoi je savoure pleinement chaque instant. Je mange de tout, mais à heures fixes. J’évite le plus possible le grignotage. Je suis aussi capable, si je l’ai décidé, de jeuner au moins 24 heures. J’ai appris que l’autre était toujours premier » je m’efforce d’en tenir compte le plus possible et je m’y intéresse. L’opinion que l’on peut avoir de moi ne me touche pas, dans la mesure où mon vécu est conforme à ma conscience. J’ai appris aussi que l’agressivité était une défense souvent inadaptée, même si elle tentait de répondre à une attaque bien réelle où à une injustice. Je m’efforce donc de me dominer et de conserver mon calme en toute situation. Ce qui ne signifie nullement que j’opte pour un profil bas je dis et j’exprime mon désaccord si c’est nécessaire. Mais je sais aussi maintenant, que celui qui m’agresse ne s’en prend pas à ma personne mais à un ou des aspects qu’il imagine en percevoir. Cela me permet de prendre un recul psychologique nécessaire pour conserver mon calme et envisager mon agresseur comme une victime », et donc un être à accueillir avec bienveillance. Ceci dit, cette manière de voir n’engage que ma personne, et il est évident que je suis tout à fait en mesure de me défendre et surtout de défendre les miens en cas d’agression dans ce cas, il s’agit, stricto sensu de légitime défense ». Aucun être humain quel qu’il soit de par ses diplômes ou sa position sociale » ne m’impressionne dans la mesure où il n’est, fondamentalement, qu’un humain comme moi, avec ses failles et ses limites. Je ne supporte ni l’injustice, ni le mensonge, ni surtout les passe-droits » de quelque ordre qu’ils soient. Je suis particulièrement sensible à la souffrance et je fais tout mon possible pour la combattre. Je bénis le Seigneur chaque matin, très simplement, parce qu’il met devant moi une nouvelle journée. Je suis serein face à l’idée de ma propre mort, qui surviendra forcément un jour. J’envisage les possibilités d’atténuer ce jour là la peine des miens, et, dans la mesure du possible, d’être encore utile. Le don de mes organes et de mon corps à la science est devenu pour moi et mes proches une évidence qui contribue à ma sérénité. Je ne suis ni un saint ni un parfait. Je suis pleinement conscient de mes failles et de mes limites, ce qui ne m’empêche pas de tenter de les combattre, ni de m’efforcer de m’améliorer. Tout échec peut s’avérer une victoire dès lors qu’il n’est pas subit mais qu’il est objectivement analysé ! Je n’ai pas l’apanage du bonheur pour plagier une certaine publicité actuelle j’affirme qu’il est à tout le monde » et surtout que chacun y a droit. J’affirme aussi qu’il est à la portée de tous et ne réside ni dans la chance », ni dans l’argent, ni dans la possession de biens, ni dans la reconnaissance, ni dans le pouvoir si ce n’est celui que l’on doit exercer sur soi-même. Certains diront tout cela est fort joli, mais cela demande du temps ! » C’est exact, et ce sera l’objet du paragraphe suivant. Auparavant, une toute dernière chose, en guise de conclusion de ce premier paragraphe A l’heure où j’écris ces lignes, je suis Pasteur. Mais comme le soulignait très justement un de mes confrères lors d’une réunion de pastorale » à Bruxelles, Je ne me définis pas comme tel !» Il s’agit pour moi d’un Ministère littéralement un service qui relève d’une vocation personnelle. Académiquement parlant je suis théologien. Mais ontologiquement, je me définis d’abord et avant tout comme un humain, avec les mêmes capacités et les mêmes limites que celles qui sont inhérentes à cette nature, et, partant de là, comme un citoyen jouissant des mêmes droits et devoirs que n’importe quel citoyen de mon pays. A l'heure à laquelle je publie ces lignes, je le fais aussi en tant que psychothérapeute, convaincu qu'elles pourront apporter un regain de courage et de joie à quiconque en a besoin. Dans ces quelques pages, je livre volontairement quelques volets » de la sphère privée de mon existence, dans la mesure où je crois que cela peut aider d’autres personnes dans leur quête du bonheur » . Mais je considère que, dans son ensemble, ma vie privée est absolument sacrée et que quiconque, en dehors d’un thérapeute, et pour des raisons clairement définies par lui et acceptées par moi, tenterait d’y pénétrer s’exposerait inéluctablement à affronter les moyens que la Loi met, en ce domaine, à ma disposition de citoyen belge. Ceci est encore plus vrai et absolu en ce qui concerne la protection de la vie physique, psychologique et privée de mes proches. [1] je ne sers à rien », ma vie n’a pas de sens », je suis inutile, de trop »… Autant d’appels discrets à ne jamais négliger. D’autre part, les TS » une centaine PAR JOUR en Belgique ! sont toujours alarmantes elles ne sont jamais anodines, finissent presque toujours par aboutir parfois par accident ! et ne sont jamais, contre des idées couramment reçues, des comédies » ! Il est aussi tout à fait faux de croire et criminel de dire que ceux qui parlent de suicide ne passent jamais à l’acte. Il est tout aussi vain de s’imaginer que l’on est totalement et définitivement à l’abri de ce risque ! Tous les humains sont concernés. [2] Définition tirée d’un logiciel gratuit gratuiciel librement diffusé sur le Net à l’adresse suivante . En envoyant un mail à l’auteur, vous recevrez en retour l'édition électronique complète de ce monument de la langue Française qu’est le grand Littré », dans sa version intégrale ! [3] Littéralement saisis le jour », c’est à dire profite de l’instant présent ». [4] Ou pire que cela ! Je sais que chez certains prétendus proches », les commentaires vont bon train. J’espère , sans doute un peu naïvement, que cet opuscule y mettra un certain terme, partant du fait connu et commun que, moins les gens savent, plus ils brodent et inventent ! [5] Je me permets de classer les Pasteurs du moins ceux qui ont suivi un cursus universitaire parmi les professionnels de la santé mentale, dans la mesure où ils sont appelés à pratiquer une forme d’analyse sur des patients » qui se confient parfois à eux en leur livrant de lourds secrets. C’est ce que dans le métier nous appelons parfois encore du terme désuet de cure d’âme », qui est très différent de la confession » aujourd’hui appelée sacrement de réconciliation chez les catholiques, dans la mesure où elle est souvent plus spontanée et va souvent beaucoup plus loin, avec les conséquences possibles pour le psychisme du thérapeute lui-même, surtout si pour des raisons personnelles, il se trouve à ce moment fragilisé ! Je pense que tout ce qui gravite autour de la psychothérapie relève du métier à risque », tant pour le patient que pour le praticien . [6] ne cherchez pas à mettre des noms ou des visages » sur ces cas anonymes vous perdriez votre temps. S’il s’agit effectivement de gens qui ont fait partie de mon cercle relationnel à un moment de mon existence, ce n’est ni dans une région proche, ni même nécessairement en Belgique. [7] Je ne me prends pas pour superman », et il m’arrive parfois d’être plus fatigué ou de subir les contrecoups d’un coup de pompe ». Je n’éprouve alors aucun complexe à déroger à mon timing, en allant me coucher plus tôt, et en me laissant dormir tout mon soûl, même si c’est jusqu’à midi ! Mais c’est très exceptionnel. [8] Trouble Obsessionnel Compulsif ». En clair, et pour faire court, il s’agit d’une attitude maniaque qui s’installe en nous à notre insu pour pallier à une angoisse et à ses conséquences. Un des tocs » les plus fréquemment observés est celui du lavement des mains, ou l’obsession excessive de la propreté. Il en est d’autres, fréquents, qui ne sont pas pathologiques, voire qui sont passés dans le quotidien dit normal ainsi, le chiffre 13 », qui est très souvent sensé porter malheur ne figurera jamais dans une rangée de fauteuils d’avion, ni comme N° de chambre dans un hôtel ! Idem pour les gens qui évitent de passer sous une échelle ! Le Toc » n’est pathologique que lorsqu’il devient invalidant. [9] ATTENTION ! il ne s’agit absolument pas d’une médecine douce » comme on la présente parfois. Outre le fait qu’un diagnostic ne peut et ne saurait être posé que par un docteur en médecine, il ne s’agit pas non plus de faire n’importe quoi. Certaines huiles essentielles peuvent être dangereuses, voire mortelles ! [10] J’ai subi, le 12 mars 2008, une décompensation cardiaque, assortie d’un œdème pulmonaire aigu des poumons. Une conséquence partielle d’une insuffisance cardiaque du cœur gauche la plus grave et un tableau clinique qui débouche presque à 100% sur un diagnostic de mort. Un état général dû à une mauvaise hygiène de vie alcool, tabac, abus de graisses, absence de sport consécutive à une situation psychologique défaillante, engendrée par un deuil brutal et particulièrement inacceptable et injuste, le décès de notre fils Gaël, le 04 mars 2004, parti » brusquement à vingt ans, des suites évidentes confirmées par une première autopsie de l’ingestion à doses thérapeutiques prescrites de produits prescrits par un praticien imbécile et criminel. Si ma propre dégringolade » bénéficie donc bien d’une circonstance atténuante, ce n’est pas, comme je le souligne plus haut , une excuse. Le premier cardiologue qui m’a examiné à la clinique a été on ne peut plus brutal. Sur le moment, je lui en ai voulu, mais aujourd’hui je le comprends, même si j’espère qu’il ne se comporte pas toujours ainsi. Il m’a carrément tenu ces propos votre cœur est foutu, et même si vous vous en sortez, ce ne sera pas pour longtemps » des propos repris de manière beaucoup plus tempérée par mon médecin traitant qui a avoué n’avoir connu, en vingt ans de carrière qu’un cas de survie dans un tel tableau clinique et qui cherche à me rassurer en me disant qu’avec une bonne hygiène de vie je peux encore espérer avoir une bonne dizaine d’années devant moi. Personnellement, je sais que mes jours sont comptés d’ailleurs c’est vrai pour chacun de nous ! et l’idée de ma propre mort, si elle ne me laisse évidemment pas indifférent, ne m’impressionne pas, pas plus qu’elle ne m’obsède ni ne m’inquiète. Ce qui ne veut pas dire que, au moment ultime », je ne serai pas saisi d’une angoisse toute animale et naturelle ! j’ajouterai – et je crois que c’est très important- que cette sérénité que j’éprouve ne dépend pas de mes convictions religieuses, mais s’enracine dans une philosophie générale, relevant d’un état d’esprit profond.
Il est vraiment futé, le maire de Saint-Juire, en Vendée. Alors que partout, en France, on se creuse pour savoir que faire des largesses du ministère de la Culture, Julien Dechaumes, ce décideur, a déjà tranché. Il dotera son patelin cent feux, un saule séculaire, quelques pommiers et le dernier troupeau conduit au pré par un vacher d'une... médiathèque. Piscine, théâtre de verdure, bibliothèque, vidéothèque et salle d'expositions à deux mois des cantonales de 1992, voilà qui vous redonne une image de battant. Défait aux précédentes élections, Julien Pascal Greggory compte, en effet, retrouver un second souffle, la rose au poing. Et couper l'herbe du bocage sous le pied à l'irritant vicomte, châtelain comme lui, tombé dans le puits des fous de la politique-spectacle. Sorti à bas bruit, d'abord au Saint-Germain-des-Prés, puis au Balzac, sans pub, sans projection de presse, L'Arbre, le maire et la médiathèque» bouscule les habitudes et affiche complet. Eric Rohmer a tourné le film pour le prix d'un court-métrage. Il a voulu que la distribution se fasse dans le même esprit que celui de la production léger, dans une liberté souveraine, une connivence profonde avec ses fidèles et une brochette d'acteurs craquants. A cent pics au-dessus de la caricature politique, le cinéaste ajuste sa loupe embellissante sur cette France profonde où le bonheur est dans le pré. Nul casseur, nul chômeur, nul grincheux ne viennent y entraver la force tranquille à coups de pamphlets vengeurs ou de pneus flambés. Mais on y trouve un maire sincère avec son socialisme, enfant du pays, juste un peu trop friqué et qui s'habille Vogue hommes», des mondains parisiens et les habitants du bled. L'instit, pétri de finesse Fabrice Luchini, fait ses classes à l'ancienne. S'il est prêt à donner sa vie pour sauver celle d'un vieux saule, c'est plus en citant La Fontaine qu'au nom de Génération Ecologie Un octogénaire plantait...» Zoé, sa gamine, a déjà tout compris de la rurbanisation du territoire rural», sans avoir lu Alphonse Allais, qui n'écrivait d'ailleurs pas dans le jargon des bureaux d'études lorsqu'il préconisait de construire les villes à la campagne. Il faudra bientôt prévoir des espaces verts à Saint-Juire», conseille-t-elle au maire, médusé. Touchant, irrésistible, Pascal Greggory parcourt le chemin de l'étonnement à la désillusion avec une élégance consommée. Il faut l'entendre disserter sur la Révolution française dans un décor XVIIIe siècle à tout casser, pendant que sa fille, Véga, lui demande la permission de travailler son piano. Tous les acteurs de la comédie de la culture sont en place. Une romancière parisienne, Arielle Dombasle, fine mouche posée sur la carte du Tendre, joue les bergères de Trianon dans l'un des trois prés de France où pousse la frillière pintade, espèce protégée, que son Julien chéri l'empêche de cueillir. Divine de drôlerie, faussement naïve, Bérénice Beaurivage s'en prend à l'architecte - un vrai - qui présente à Julien les plans du complexe de béton, ses arbres riquiqui et ses abominables parkings. Les architectes! Voilà avec les maires et leur pouvoir exorbitant le mal français! Directeur d'un journal chicos, Après-Demain», François Marie Banier, plus fils de famille» que nature, juge que la France entière est aux mains des Ponts et Chaussées. Sa propriété du Midi, menacée d'être prise en tenaille entre une bretelle d'autoroute et une usine, il sucrera la quasi-totalité du reportage de son exquise journaliste Clémentine Amouroux, trop sensible au charme du maire. Au coeur d'une actualité brûlante qui parle à chacun de nous, L'Arbre, le maire et la médiathèque» tire sa justesse du décalage subtil entre le documentaire et la fiction le scénario est construit autour d'un personnage réel. Paysans de toujours, marmots à l'école, technocrates, femmes du monde, gauche cachemire, tous sont montrés avec tendresse la France d'hier et de demain, la vraie culture. Pas la guerre, mais l'amour, le rire et l'émotion. PHOTO Arielle Dombasle la romancière parisienne et Pascal Greggory le maire. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
le bonheur est dans le pré film complet